Banlieue, CPE, Europe... combats d'une génération
qq notes en vrac...
Karl Stoeckel, président de l'UNL
La révolte des banlieues est le résultat des sentiments de relégation sociale qui détruit les cités...
Il faut consulter davantage les élèves... Le libéralisme détruit la solidarité et s'attaque au droit à l'avenir. L'école doit avoir pour finalité la citoyenneté et doit être un espace de dialogue. Un niveau de culture élevé amène à la citoyenneté.
Le gouvernement réduit les effectifs des enseignants: 8600 postes en moins. L'école remplit de moins en moins son rôle d'intégration. Il faut prendre des décisions volontaires tendant vers l'égalité entre les élèves (ex: CDI). Les inégalités se font également en dehors des cours.
L'intégration doit passer par la citoyenneté, il faut rendre les élèves autonomes.
Damien Berthillier, vice-président de la LMDE
Nous comptons aujourd'hui 2,2 millions d'étudiants, qui est dû à la massification de l'enseignement supérieur. Hélas, les moyens ne suivent pas. À Paris, nous observons seulement 0,7 chambre pour 100 étudiants.
Quelques chiffres assez inquiétants:
- 13% des étudiants n'ont pas de complémentaire santé
- 23% renoncent aux soins pour cause de manque d'argent
- 47% pensent que la génération de leurs parents était plus favorable
- 46% " grands-parents "
- 58% trouvent la société répressive
- 15% ont eu des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois
Bruno Julliard, président de l'UNEF
Il n'y a pas 2 jeunesses comme voudrait le faire croire la droite. Elles ont les mêmes craintes et leurs aspirations sont communes. Le mouvement anti-CPE est porteur d'espoir.
Nous devons travailler sur plusieurs pistes:
- école/éducation: la démocratisation de l'accès à l'éducation; investir pour résoudre les problèmes sociaux; l'orientation dans les universités; l'allocation d'autonomie -> donner un statut social permettant l'émancipation
- lutte contre les ghettos, l'obscurantisme, le communautarisme, le FN
Bruno Le Roux, président de la fédération Léo Lagrange
Le mouvement anti-CPE a démontré la solidarité de la jeunesse. Cette jeunesse marque le départ d'une nouvelle société. Il faut travailler sur la question de la méthode pour entrainer une initiative citoyenne.
qq points à étudier:
- services civiques sur le temps scolaire
- rencontre interministérielle
- problème du logement
- mettre en place un lieu de mixité de la jeunesse
Benoît Hamon, secrétaire national du PS au projet européen
Les émeutes en banlieue sont le résultat de la ségrégation territoriale et sociale.