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souvenirs d'hier, pensées d'aujourd'hui, espoirs de demain...
26 avril 2006

rolala!!!

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article publié ds mon skyblog le 3 mars:

bon, notre prof de sport avait déjà tenté de ns démobiliser ac ses -2... mais des actions bien plus graves que celles-ci (telles que des exclusions) ont lieu en France! Tt ceci est bien-évidemment illégal! Ne ns laissons pas faire! Restez mobilisés!

"Droits d'expression bafoués dans les lycées : l'UNL réagit !

Paris, le 02 Mars 2006.

Alors que la mobilisation anti-CPE s'enracine dans les lycées à l'approche du 7 mars, grande journée de mobilisation nationale, l'UNL constate que les sanctions et menaces de sanctions à l'encontre des lycéens mobilisés se multiplient un peu partout en France.

La France, pays de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, aurait-elle honte de sa jeunesse qui s'engage pour défendre son avenir ?

L'UNL s'insurge de la remise en cause du droit d'expression dans les lycées ; cette situation devient de plus en plus flagrante au moment où de plus en plus de lycéens s'engagent dans le mouvement anti-CPE pour défendre leur avenir. Pourtant, à travers leur engagement, les lycéens font valoir leurs droits d'expression, de rassemblement et de manifestation dans une démarche éminemment citoyenne.

Des sanctions et des menaces de sanctions allant jusqu'à l'exclusion ont été lancées pour dissuader les lycéens de s'engager.

Dans plusieurs académies, les administrations de lycées ont empêché les lycéens de se réunir et ont rejeté leurs motifs d'absence, bafouant ainsi leur droit de manifester. Et cela se passe dans la plus grande illégalité : en effet, l'UNL rappelle que seul l'Inspecteur d'Académie est en droit de refuser un motif d'absence.

A titre d'exemples, notons le cas du lycée Ismaël Dauphin (académie d'Aix-Marseille) où des lycéens se sont vus menacés de retenues après leurs absences lors de la manifestation du 7 février. En outre, des sanctions similaires ont été infligées dans les lycées Saint-Paul (académie de Rennes) ou Hurle-vent (académie de Rouen). Plus grave encore, au lycée professionnel Emile Zola d'Hennebont (académie de Rennes) des lycéens internes se sont vus arbitrairement refuser l'entrée à l'internat et se sont donc retrouvés « à la rue » ! Dans un lycée de Paimpol dans les Côtes d'Armor des menaces du même type ont été faites.

Dans l'académie de Lyon au lycée Charlie Chaplin à Décines, des lycéens n'ont pas pu organiser de réunion, parce que le proviseur de leur établissement aurait reçu un appel du recteur d'académie pour empêcher les lycéens de se réunir et ainsi de construire leur mobilisation.

L'UNL dénonce le non respect quasi-systématique du droit de réunion et du droit d'affichage, moyens d'expression à part entière des lycéens.

Les lycées ne sont pas des zones de non-droit !

Si la formation à la citoyenneté est une des missions de l'Ecole républicaine, comment peut-on de tolérer que les droits d'expression des lycéens soient aussi souvent bafoués ?

L'UNL exige donc du Ministre de l'Education Nationale qu'il fasse respecter les droits d'expression dans les lycées.

De son côté, l'UNL et ses 80 fédérations (structures départementales) veilleront au respect de ces droits au plan local (dans les lycées), au plan académique (auprès des rectorats) et au plan national (auprès du ministère de l'éducation nationale). Elle publiera demain sur son site (www.unl-fr.org) un document pratique à destination des lycéens pour qu'ils puissent faire respecter leurs droits.

Karl Stoeckel
Président de l'UNL"

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