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souvenirs d'hier, pensées d'aujourd'hui, espoirs de demain...
20 juin 2006

coups de cœur musicaux, suite

Le monde va mal - Patates Rats

blacon

Le monde va, mais de plus en plus mal
Et la population trouve ça normal
La vie est faite ainsi, c’est comme ça, c’est fatal
C’est la résignation dans le mental.

Aujourd’hui la population est écœurée
Elle en a assez, elle est agacée mais a déjà renoncé
Ils se sont résignés, ils ont démissionné
Et laisse le désespoir et la haine les dominer.

La méchanceté non n’est pas une fatalité
Ce n’est que l’enfant de l’orgueil et de l’esprit de compétition
Ces valeurs faussées qui ne font qu’engendrer
Le manque de solidarité, la déchirure d’une population.

Le monde va, mais de plus en plus mal
Et la population trouve ça normal
La vie est faite ainsi, c’est comme ça, c’est fatal
C’est la résignation dans le mental.

Le bonheur a déserté nos âmes
Quand la rancœur a dévoilé nos armes !
La haine ravageuse qui s’abat comme une lame
Nous déchire, nous sépare dans une vague de larmes

L’amour et l’espoir sont présent mais atrophiés
A nous de les fortifier pour pouvoir édifier
L’arbre de la liberté dont l’amour sera graine
Le respect sera le pied de la communauté inter-humaine.

Le monde va, mais de plus en plus mal
Et la population trouve ça normal
La vie est faite ainsi, c’est comme ça, c’est fatal
C’est la résignation dans le mental.

Cauchemar - Tagada Jones

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Je ne veux ni m’en aller, ni quitter ce quartier
C’est ici que je suis né, pas question de l’abandonner
Je ne veux pas partir, et pas question de fuir,
Ce que je veux c’est m’en sortir,
Vivre libre ou mourir !
Personne n’a le droit, de se jouer de moi,
Je suis du sexe faible et à vous regarder ça se voit,
Je ne veux pas brûler vive sous vos yeux,
Mais je préfère crever que de m’en remettre à votre dieu !

Je ne veux pas non plus, être l’esclave de ces messieurs,
La bonniche à tout faire, une machine à laver d’enfer,
Être le jouet de plaisirs érotiques,
Le fruit de fantasmes toujours à sens unique !

Moi ce que je veux c’est ne plus courir,
Vivre à mon allure, ne plus raser de murs,
Moi ce que je veux, c’est m’en sortir,
Et j’espère bien qu’un jour ce cauchemar va finir,
Enfin pouvoir me réveiller un peu,
Regarder le monde, ouvrir les yeux,
Juste pouvoir profiter un jour,
Et par dessus tout ce que je veux, c’est juste qu’on m’aide un peu !

Mais au lieu de ça, ce qu’on m’envoie
N’est fait que de cars de police, de sirènes et d’autistes,
Et pendant ce temps là, ce que je vois,
Juste en bas de chez moi, n’est fait que de peur et d’effroi
Vous pouvez compter sur moi,
Je vais me battre et ne pas baisser les bras,
Ce qui est sûr, que j’y arrive ou pas,
C’est que ce sera sans jamais avoir reçu aucune aide de l’état

De la musique et du bruit - Babylon Circus

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On habite dans l'immeuble d'un quartier populaire
Sous les pavés, c'est la plage
Du coin de la rue on voit la mer
y en a qui vienne de tout les coins du monde
Filles et fils d'ouvriers venus chercher l'eldorado
Pas d'avenues pavées d'or
Mais le bitume a eu raison de leur rêve
Et l'amertume leur a rongé un peu la peau
Comment expliquer qu'ici on ne sourit pas
En tout cas pas à quelqu'un qu'on ne connait pas
Ce constat peut paraître un peu pessimiste
Mais ne doit d'aucune façon
Faire de l'ombre au soleil quand il éclaire nos émotions

Dans la cour de l'immeuble le dimanche après midi
On s'retrouvait pour papoter, jouer aux cartes entre amis
Du rakis, des loucoumes,des tapas, des jus de fruits,
Des glaces partout, de la musique et du bruit

Le temps pouvait s'arrèter
Cela ne nous dérangeait pas le moins du monde
On dévorait insatiablement
Chaque minutes, chaque secondes
Pas une seule miettes ne devait rester au fond des plats
On parlait scolarité en mangeant avec les doigts
laïlaïlaï laïlaïlaï laïlaïlaï laïlaïlaï laïlaïlaï

Dans la cour de l'immeuble le dimanche après midi
Autour d'une tasse de thé les grands surveillaient les petits
Les accents en couleur, les images et la magie
Des gosses partout de la musique et du bruit

Illégaux, clandestins, comment dire? Sans papiers
A 12 ans ces mots mettaient totalement étrangers
On a grandit ensemble
Et le sang qui coule dans leurs veines
Ressemble comme deux gouttes d'eaux à celui qui coule dans les miennes
C'est quoi ces cris?C'est quoi ces pleurs?
Où vont-ils? Qu'est ce qu'il font?
Pourquoi rester si ils s'en vont?
Plus de pisse, plus de mafé
Plus de jus de fruits,
Plus de partie de foot dans la rue jusqu'à la tombée de la nuit
Mais maintenant ya des caméras
Dans la cour plus rien ne bouge
C'est le terrain de jeux des rats
Sans que se soit de la nostalgie, mais
Qu'est ce qu'on va faire maintenant que tout le monde est parti ?
Où est ce que vous êtes passé tout l'monde?

Dans la cour de l'immeuble le dimanche après midi
Puis lundi plus rien ne se passe le barbecue a moisie
Juste une trace d'y a un temps
Où le quartier était en vie
Et derrière les murs résonnent encore
De la musique et du bruit

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Commentaires
S
Les Patates rats ralala! ;) cette chanson pète<br /> Bonne continuation ^^<br /> <br /> Soja Girl Vainquera!
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